Que sont devenus les meilleurs dessinateur de BD ?

Certains dessinateurs de BD sont excellents dans leur domaine. Pour en arriver là, ils se sont servis de leur talent et ils ont travaillé. Qui sont-ils ?

L'industrie des bandes dessinées a connu son âge d’or dans les années 50. Celles-ci sont des illustres personnes qui ont marqué leurs époques avec des œuvres impressionnantes, on peut citer Baru, Christian Hincker et Caza. À quoi se résument leurs carrières respectives ?

évolution des dessinateurs de bd

Parcours artistique du grand Baru

Hervé Barulea, dit Baru, est un auteur français de bande dessinée né le 29 juillet 1947 à Thil. Ses premières formations intellectuelles ont été les mathématiques et les physiques à l'université de Lorraine. Il fit carrière dans le professorat, plus précisément dans le domaine d'éducation physique au collège Jacques-Callot de Neuves-Maison. Après ceci, il devient professeur titulaire d'art en Lorraine.

Baru commence en 1982 dans Pilote avec des histoires complètes. En 1985, il est récompensé de l'Alfred du meilleur premier album en langue française. Cela a eu lieu au festival d'Angoulême, grâce au premier tome de sa série Quéquette Blues. Cette série retrace une adolescence riche en couleurs dans la classe ouvrière de Lorraine.

Évolution remarquable du chef-d'œuvre

En 2006, il devient le « Grand Boum ». Cette récompense est décernée par le festival de bande dessinée de Blois. Le 31 janvier 2010, la ville d'Angoulême lui donne la récompense du Grand prix. Un documentaire intitulé Génération Baru, réalisé par Jean-Luc Muller, est projeté lors de ce même festival.

Il aborde souvent la classe prolétaire dans ses œuvres, surtout les immigrés italiens. Les « années Spoutnik » en parlent : ces livres sont consacrés à l'autobiographie des enfants d'immigrés dans les cités ouvrières de Lorraine en 1950. Ce sont entre autres :

  • Quéquette Blues, Dargaud, (3 tomes réunis en intégrale chez Albin Michel en 1991 sous le titre de Roulez Jeunesse) ;
  • La Piscine de Micheville, Dargaud, 1985 (rééd. Albin Michel, 1993 ; puis Les Rêveurs, 2009, édition augmentée) ;
  • La Communion du Mino, Futuropolis, 1985 ;
  • Vive la classe!, Futuropolis, 1987 ;
  • Cours, camarade!, Albin Michel, 1988
  • Le Chemin de l'Amérique, scénario de Jean-Marc Thévenet, Albin Michel, 1990 ;
  • Sur la route encore, Casterman, 1997 ;
  • Bonne année, Casterman, 1998 ;
  • Les Années Spoutnik, Casterman.

En 2012, il soutient Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle.

Christian Hincker : parcours remarquable

Blutch se nomme à l'état-civil Christian Hincker. Il vit le jour à Strasbourg le 27 décembre 1967 et devient un auteur français de bandes dessinées.

Après des études aux Arts décoratifs de Strasbourg, Blutch est repéré par le biais d'un concours du mensuel Fluide glacial. Son surnom provient d'un camarade de classe pour ses traits physiques ressemblant à ceux de l'un des deux héros des Tuniques bleues.

En plus de ses activités d'auteur, Blutch dessine des ouvrages pour les jeunes adolescents au début des années 2000. Il cherche à illustrer des univers graphiques très différents. Après avoir beaucoup dessiné en noir et blanc, Blutch collabore avec la coloriste Ruby dans Vitesse moderne (Dupuis, 2002). En 2002, il remporte le Prix Töpffer international pour cet album.

Bref aperçu de Christian dans le domaine artistique

En 2005, il fait apparaître un album de dessins sur la famille et le couple. Ce fut un grand succès aux éditions Futuropolis, avec un trait somptueux et griffonné. En 2011, Blutch publie un essai en bande dessinée décrivant ses passions de cinéphile.

En 2014, il redescend dans la fiction avec Lune l'envers, à la fois récit de science-fiction et comédie dramatique. Il décrit et débat la question du processus de création artistique. Pour Laurence Le Saux (Télérama), « l’auteur interroge ainsi le rapport à l’art, à l’époque, à la technologie, à l’autre. Il signe une aventure trépidante, mouvante, troublante et amusante. ». Lune l'envers fait partie des « 10 meilleures BD de l’année 2014 » pour Télérama.

En mai 2018 voit le jour le premier chapitre de l'aventure de Tif et Tondu, Mais où est Kiki, qu'il dessine sur la base d'un scénario de son frère Robber. Il est publié en noir et blanc par Dupuiset et est limité à 2 600 exemplaires.

Sa passion pour les jeux en ligne

Par ailleurs, Blutch est un grand fan des jeux de casino en ligne. Il aime particulièrement les casinos du canada et du québec grâce aux bonus d'inscription et à la grande variété des jeux disponibles. Le principal avantage des casinos en ligne est celui de l'intimité. Cela permet de jouer à l’abri des regards, et donc facilite également la concentration.

L’absence de contrainte en termes de tenue vestimentaire présente aussi ses avantages. Il y a également le vaste choix des jeux dans un casino en ligne, beaucoup plus important que dans une maison de jeu terrestre.

Un autre des gros avantages des casinos en ligne, à la différence des casinos terrestres, est qu’ils offrent des bonus. Sur Internet, ils sont très généreux en termes de bonus lors de votre première inscription. Cela a évidemment pour but d’encourager à jouer aux différents jeux en ligne. Les utilisateurs peuvent en tirer profit.

Caza : personnalité et parcours

Les hommes d'art ont toujours eu un parcours extraordinaire et surtout, une forte et vraie personnalité.

Personnalisé fulgurante de Philippe Caza

Caza ou Philippe Caza se nomme Philippe Cazaumayou, né le 14 novembre 1941 à Paris. Il est un auteur de bande dessinée et illustrateur français.

À 18 ans, il remonte à Paris et devient apprenti chez un affichiste, puis il est graphiste publicitaire indépendant.

Après 10 ans passés dans la publicité, il décide en 1968 de s’orienter vers la bande dessinée et l’illustration de science-fiction. En 1970, paraît Kris Kool, bande dessinée de SF psychédélique marquée par l’influence combinée de Jean-Claude Forest et du pop art.

Il quitte Paris pour s’installer dans les Cévennes. Dans les années 1970, il partage son activité entre des illustrations et couvertures pour diverses publications des Éditions OPTA et des histoires courtes dans le magazine Pilote.

Caza en milieu artistique et professionnel

Dans les années 1990, il se consacre principalement à une longue série en bande dessinée : Le Monde d'Arkadi ou Chroniques de la terre fixe. Il produira également, en tant que scénariste, une série d’heroic fantasy à tendance humoristique, Amiante, dessinée par Patrick Lemordan.

Il continue toujours à réaliser de nombreuses couvertures pour les romans de science-fiction des éditions J'ai lu, dont deux inédits de 1985 (Lady Janet) et (le Connétable) ainsi que la page de couverture d'Afabulle (avril 1992), premier numéro d'une éphémère revue publiée par l'association Pharos, à l'Université Paul Valéry, Montpellier (Dir. Alain Chante).

En 1993, la Maison d'Ailleurs d’Yverdon-les-Bains (Suisse), musée européen de la science-fiction et de l’utopie, lui consacre une exposition rétrospective. Le festival Utopia 2000 en fait autant.

Le film d’animation Les Enfants de la pluie, tiré d’un roman de Serge Brussolo et réalisé par Philippe Leclerc, sort en 2003, avec une musique de Didier Lockwood. Caza en est le coscénariste et le concepteur graphique. Le 17 mars 2010, il illustre Urbite et Orbite pour le Siné Hebdo. En février 2011, il fait de même pour les pages intérieures de La Chute du Géant Mauve pour l'univers Manga BoyZ.

Spread the love

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *